Qui se dérobe

Qui se dérobe

Saint-Laurent de Bertrand Bonello (2014)

I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years

Vous venez pour affaires, M. Swann ?
Non, je viens pour dormir !
Downy sins of streetlight fancies
Chase the costumes she shall wear
Je vous le demande…
… Je ne peux pas !
Ermine furs adorn the imperious
Severin, Severin awaits you there
Celui là ? C’est mon Bouddha, il me porte chance
Celui là ? Mais c’est Moujik IV !
Kiss the boot of shiny, shiny leather
Shiny leather in the dark

Jacques de Bascher de Beaumarchais
Et si nous rendions hommage à Ulrike Meinhof ?
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears

Ici un Mondrian. Et là un Matisse, peut être…
Moi, peintre ? A part le défilé de 1976, peut être…
Severin, your servant comes in bells, please don’t forsake him
Strike, dear mistress, and cure his heart

Je n’en peux plus de me voir
Je n’en peux plus de me voir
I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years

1 Comment

  1. Jota-c · 09/10/2014 Reply

    C’est un film que je n’aurais pas été voir si tu ne m’y avais incité, moins par manque d’intérêt que par effet d’aspiration quotidienne,dont j’ai réussi à couper le flux, avec ce film qui s’est avéré adapté à l’usage (sans mentionner les deux heures de marches à pied pour rentrer chez moi, j’avais oublié que j’étais dans une ville étudiante culturelle, etc. mais ça c’est juste en juillet quand il y a des théâtreux). Bon j’arrête de parler me, myself & i, ok nigga. J’avais bien évidemment reconnu le venus in furs dans ton montage de dialogue, ce dernier laissait augurer un montage plus excitant que l’homme sa vie son oeuvre, au prisme d’un traumatisme ou événement marquant initiant le tout, selon la formule rodée du biopic. Là on y échappe, c’est un vrai plaisir. On a à la fois la psychologie du personnage, son économie créative à base de sociabilité festive et plus ET aussi l’atelier des petites mains, les grosses mains (Berger) et tout ceux qui font tourner la boutique de l’aaaartiste, rien que pour ça bravo. Et le montage final entre fin de vie (Helmut Berger génial) et période post-Jacques « les forces du chaos » avec la mort annoncée mid-seventies par libé. Malin !

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